Riad Sherif, directeur général d’Oculis: «Pour une entreprise biotech, être listé au Nasdaq reste assez naturel»

En début d’année, la jeune pousse suisse Oculis a levé 100 millions de dollars. Née en Islande, cotée aux Etats-Unis et avec des locaux à Lausanne, elle développe des traitements pour des maladies liées à l’œil. Rencontre avec son directeur Riad Sherif

Dans le monde des biotechnologies en Suisse, le parcours d’Oculis se démarque. Née d’une première technologie découverte en Islande, la start-up dispose aujourd’hui d’un siège à Zoug, de locaux à Lausanne, mais aussi d’antennes à Boston, aux Etats-Unis, et à Reykjavik, en Islande. Cotée aux Etats-Unis depuis 2023, elle vient de lever, en février, 100 millions de dollars (81,8 millions de francs) lors d’une opération d’augmentation de capital sursouscrite.

Cette levée de fonds, une des plus importantes de l’année pour une jeune pousse suisse, doit lui permettre de poursuivre le développement de ses produits. Active dans le domaine de l’ophtalmologie, mais aussi de la neurologie, l’entreprise est entrée dans la dernière étape de développement clinique de son premier traitement. Passé notamment par Sanofi, Alcon et NOVARTIS, Riad Sherif a pris les rênes de l’entreprise en décembre 2017. Pour Le Temps, il détaille les ambitions d’Oculis.